Le véritable bonheur…

Publié le par Éric Laliberté

Nous sommes tous à la recherche d’un bonheur vrai, authentique, qui saurait durer. Mais où est ce véritable bonheur? En quoi le trouverons-nous ?
La société moderne n’a pas su répondre à cette quête, et elle ne cesse de vouloir combler ce vide qui hante l’être humain contemporain. Au dire de l’anthropologue Sahlins de l’université de Chicago, l’être humain était plus heureux à l’âge de pierre, il y a 30 000 ans, qu’aujourd’hui.
Sans cesse, les gens se sont penchés sur cette quête de bonheur de Socrate à Camus, tous recherchaient le bonheur et semblaient ne pas l’avoir trouvé dans l’assimilation à leur société contemporaine. Vivre en marge de nos sociétés leur procurait plus de bonheur…
Le bonheur n’a rien d’éphémère, c’est un état. Il est intrinsèque à la nature humaine. Nous sommes fait pour être heureux et lorsque nous ne le sommes pas c’est par insatisfaction ou par attachement. Nous pouvons choisir d’être heureux ou de ne pas l’être. Ceci n’exclut pas les moments de tristesse, de peine ou de désolation que nous pouvons vivre, mais tous ces moments malheureux ne sont que passagers. Nous choisissons de revenir à la vie ou de nous enfoncer dans ce marasme. Le bonheur est l’état naturel de tout être. Personne ne cherche à être malheureux! Ce qui rend malheureux, c’est l’attachement : la peur d’être privé d’une possession ou d’une présence; c’est aussi la dépendance : « Je ne peux être heureux sans … »; il y a également la culpabilité, celle qui nous met tout le poids du monde sur les épaules; et la peur, celle qui nous glace, nous fige devant nos plus belles aspirations.
Le bonheur ne s’attache pas. Le bonheur est libre et laisse libre. C’est le désir de posséder, de dominer qui rend malheureux. Cessez de les rechercher et tout changera.
Le bonheur n’engendre aucune dépendance. Pour développer le goût du bonheur, il faut retrouver le plaisir gratuit, la passion qui vibre en nous. Ces instants où vous perdez la notion du temps, où vous oubliez de manger absorbé par l’instant présent. Redécouvrir ces moments de concentration nous ouvre à une autre conception du temps, à une autre conception de la consommation sous tous ses sens.
Le bonheur s’assume. Nous n’avons pas à assumer les choix de l’autre en nous culpabilisant de leur malheur. Chaque être assume sa vie en toute liberté. Par contre, l'absence de culpabilité ne signifie pas absence de compassion. La sensibilité à la réalité de l’autre est aussi une forme de bonheur.
Le bonheur ne craint rien. Il avance dans la Vie, marginal, avide de la découvrir et de participer à son projet. Il suscite en nous un élan de passion et d’amour, s’enthousiasmant pour toute la Création.
S’ouvrir au bonheur, c’est goûter l’éternité dans un moment de plénitude.
Éric Laliberté

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E
Encore et toujours d'accord avec toi. <br /> Dans le livre l'art du bonheur, l'auteur définit le bonheur comme un état d'esprit issu d'un entraînement quotidien. Donc il faut toujous avoir la PPP (pensée permanente positive).<br /> L'important est de différencier la recherche du plaisir et la recherche du bonheur. <br /> Comment quantifer son bonheur ?http://ilssontfous.over-blog.com/article-2206518.html<br /> Convoitise = moteur ou danger?http://ilssontfous.over-blog.com/article-2175214.html
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