Reprendre contact avec la Vie

Reprendre contact avec la Vie, c’est accepter notre essence naturelle qui fait de nous des êtres issus de la Vie. Se comporter sans rapport à la Vie, c’est nier notre origine, se croire supérieur à Elle.

La Vie coule en nous et nous devons la protéger, la susciter.

Quel importance revêt la Vie pour nous?

Avons-nous un réel désir de vivre?

Pour le temps d’une réflexion,

Effaçons de notre conscience tout ce qui est artifice.

Effaçons nos conventions sociales, nos manières de vivre, le bien, le mal…

Ne portons pas de jugement.

Défaisons nos œillères qui nous empêchent de voir la réalité sous son vrai jour.

D’innombrables éléments de notre quotidien sont conventionnés sans aucune raison :

Pourquoi les aiguilles de l’horloge tournent-elles vers la droite?

Pourquoi conduisons-nous à droite?

Pourquoi trois repas par jour?

Pourquoi un centimètre mesure-t-il un centimètre?

Pourquoi l’heure change-t-elle entre Pointe-à-La-Croix et Campbellton? Le soleil bougerait-il différemment entre ces deux villes?

Pourquoi un bout de papier portant le symbole « $ » revêt-il autant d’importance?

Pourquoi travaillons-nous plus fort l’hiver alors que nos corps exigent plus de repos?

Pourquoi est-il mal vu de ne pas travailler?

Pourquoi avons-nous besoin d’être reconnu?, estimé?, préféré?

Tous ces principes n’existent pas. Nous les avons inventés comme le Père Noël, le génie de la lampe, la poule aux œufs d’or et toutes ces autres fables.

Il faut tenter l’expérience, ne serait-ce qu’une seule fois, d’effacer ces conventions de notre esprit pour retrouver l’essence même de la Vie.

Au creux de celle-ci se cache encore plus grand.

Quel plaisir avons-nous à vivre?

Où est notre bonheur?

En quoi se trouve-t-il?

Est-il fait de dépendances?

Est-ce un bonheur libre?, heureux d’être?

Tout ce qui étouffe la Vie, empêche l’épanouissement de l’être humain et

il y a plusieurs manières d’étouffer la Vie. Je n’ai pas besoin de les nommer.

Nous les connaissons toutes.

Une fois que nous avons effacé toutes nos béquilles, sommes-nous capables de dire :

"Je suis heureux."

"Je suis heureux d’être en vie."

"J’aime la Vie."

"Peu importe ce qui m’arrivera, j’aime la Vie et je suis heureux de vivre!"

En sommes-nous capables?

Si notre amour pour la Vie est authentique,

nous nous mettrons au service de celle-ci.

Éric Laliberté