Au-delà des nuages…

Publié le par Éric Laliberté

Nous sommes de retour depuis trois jours.

Ce fut un magnifique voyage.

Il nous laisse encore rêveurs…

Londres et Paris sont de très belles villes,

leurs habitants fort sympathiques.

 

Nous avons été étonnés, enchantés, ravis, émerveillés, essoufflés, fatigués… Prêts à recommencer!

Nous avons pu prendre le temps,

le temps de marcher, d’observer, d’écouter, de sentir, de découvrir.

Nous avons pu prendre du temps avec des gens différentsRencontre avec Jean Vanier

et pourtant si semblables à nous,

des gens qui questionnent, eux aussi, nos habitudes de vie.

Nous avons fait des rencontres formidables

que ce soit le groupe de la fraternité franciscaine

ou bien les gens croisés au hasard de la rue

ou encore cette rencontre surprise avec Jean Vanier à Notre-Dame de Paris en terminant notre voyage…

Tous ces gens ont semé quelque chose en nous, ils ont cultivé quelque chose qui était déjà présent : le plaisir de vivre, l’amour de la Vie.

 

Vive l'augmentation du goût de la VIE

(Ça me rappelle une publicité vue sur un panneau à Paris et qui me faisait sourire. Elle disait : « Vive l’augmentation du goût de la vie! »)

 

Visiter une ville pour visiter une ville est un plaisir bien éphémère.

Rencontrer ses habitants, partager, échanger avec eux sont des liens tissés pour longtemps. Nous revenons donc le cœur bien rempli.

 

Mais, les retours ne sont jamais faciles. Pendant quelques temps nous avons eu l’impression qu’il était possible de vivre en marge de notre monde de consommation et tout à coup, à notre retour, la course reprend. Dès notre arrivée, nous sommes aspirés par cette galopade folle. Notre structure sociale, inquiète de notre disparition, tente de nous rattraper pour nous réintégrer le plus rapidement possible. Je n’ai même pas le temps de laisser descendre en moi l’expérience que nous venons de vivre que, déjà, les rencontres et les réunions se multiplient…

 

Dans l’emportement, j’avais oublié que j’étais libre de mettre les freins…

Par chance, il me reste le décalage horaire qui me réveille si tôt, me donnant le temps d’écrire ce texte et de revoir toutes ces images…

 

Ce matin, je m’arrête et je savoure…

 

J’ai l’âme d’un pèlerin,

la tête pleine de souvenirs

et le cœur débordant.

Le souffle me manque quand j’y pense.

Mes souvenirs m’emportent, me soulèvent et me ramènent vers ces rues, ces regards, ces sourires où je reste rêveur.

 

À l’instant, une image remonte avec force en moi.

Je me revois à bord de l’avion, bien haut dans le ciel.

Une fois la barrière de nuages franchies,

le soleil resplendit.

Le ciel étincelle comme un beau jour d’été

et je me dis qu’au-delà des nuages,

il fait toujours beau.

Éric Laliberté

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R
Salut Éric et Brigitte,<br /> Je suis très contant que votre voyage fut heureux, j'ai bien hâte (mais je ne met pas de pression) d'avoir plus d'infos sur la rencontre avec les gens de l'OFS.<br /> Prends le temps de souffler..<br /> Richard<br />  
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