Que pouvons-nous faire?

Publié le par Éric Laliberté

Il y a tant à faire dans le monde,
Mais nous passons le plus clair de notre temps
à nous préoccuper de futilités.
Faisons un peu de ménage dans nos vies.
Retrouvons l’essentiel.
 
Ce temps qui fuit continuellement,
ne coule ni plus vite, ni plus lentement.
Il s’écoule au même rythme, jour après jour.
Il est comme ce cours d’eau
dans lequel nous jetons
déchets par-dessus déchets.
Celui-ci finit par s’engorger, déborder,
et couler en tout sens.
Tous ces déchets qui encombrent nos vies,
nous engorgent, nous font déborder
et nous laisse croire
que l’eau, le temps, va nous manquer.
Mais l’eau, elle, trouve toujours son chemin.
Elle s’écoule toujours au même rythme,
tout comme le temps.
Il n’y en a ni plus, ni moins.
La quantité est toujours égale.
 
Si nous faisions le ménage du cours de nos heures,
nous verrions qu’il y a un grand nombre d’inutilités
qui s’y condensent.
Que l’utilité que nous faisons de nos jours,
n’est pas toujours très vivifiante.
Nettoyons cet espace.
Rendons à César ce qui est à César
et repositionnons nos priorités.
 
Sachons laisser tomber cette corvée
pour prendre le temps de discuter
avec celui ou celle qui en a besoin.
 
Cessons de répondre
aux attentes de notre entourage
dans le seul but de plaire,
d’être aimé, d’être reconnu…
 
Désengorgeons notre temps
de toutes ces possessions.
Nous travaillons plus
dans le but de nous offrir plus,
de nous satisfaire aux yeux des autres;
d’en dégager une image de réussite
selon notre monde de consommation.
De cette consommation excessive,
il y a un bon nombre de choses
dont nous ne saurions plus nous passer.
Et pourtant, leur utilité reste questionnable.
 
Si nous nous arrêtions, nous réaliserions
notre perpétuelle insatisfaction.
 
Sachons refuser certaines demandes,
au travail ou dans notre entourage,
pour se ménager des temps de solitude,
de réflexion et de méditation.
Elle est là la source de notre énergie.
 
Obligeons-nous à la lenteur
pour ne pas encombrer notre temps,
pour réapprendre à le savourer
et le redécouvrir dans toute sa qualité.
 
Ce faisant, nous dégagerons le cours de nos heures
et nous retrouverons une qualité de vie
qui nous rendra plus lucides
dans le choix de nos activités
et de nos implications.
 
Ainsi libérés,
nous réapprendrons
les joies de l’entraide,
du bâtir ensemble
et de la fraternité.
 
Notre conscience s’ouvrira
à un monde nouveau et différent.
Ce sera toujours le même, seulement,
nous ne l’avions jamais vu sous cet angle,
nous n’avions pas le temps!
 
Éric Laliberté

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